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Voici un imagier pour tout-petits que j’aime beaucoup.
Je l’avais acheté dans son ancienne édition pour les enfants que j’accueille et je le trouve vraiment bien fait.
Je vous dis pourquoi :

 

  • D’abord parce que, contrairement à beaucoup de livres à toucher pour jeunes enfants, les textures sont vraiment intéressantes. On y trouve des animaux à poils courts, des « fourrures », du lisse, du rugueux, un sac de pommes de terre en toile de jute et même de la pâte à tartiner qui colle vraiment aux doigts, etc. En terme d’éveil sensoriel, il permet donc aux tout-petits une vraie expérience tactile et cela les incite à prolonger la découverte plus longtemps.
  • Ensuite, parce qu’il contient 150 mots de vocabulaire triés par catégories (« les animaux à plume », « les animaux à fourrure », « les fruits et légumes du marché », « les transports ») et par moments de la journée parlants pour bébé (« Je mange », « Je joue », « Je m’habille », « Je dors ») …
  • Autre point auquel je suis sensible : le fait que le livre ait une approche asexuée (j’avais déjà eu l’occasion de vous le dire : j’essaie d’élever mes garçons avec le plus de neutralité possible. Pour ceux qui voudraient découvrir ou redécouvrir le billet que j’avais fait là-dessus : le voici). La page des jouets contient des jeux non « genrés » ainsi qu’une poupée et une voiture (aux couleurs neutres), celle des habits est unisexe avec des vêtements et couleurs choisis pour représenter filles comme garçons (et la jupe qu’on y trouve est turquoise).
  • Enfin, les pages sont cartonnées et épaisses ce qui permet aux tout-petits de pouvoir s’approprier le livre et tourner les pages comme ils le souhaitent sans trop l’abîmer.

 

Certains lui reprocheront peut-être son poids car il est en effet un peu lourd à transporter pour un bébé, mais je ne considère pas cela comme un vrai problème : rien ne nous empêche d’aider l’enfant à attraper le livre s’il en manifeste le besoin. S’il était plus léger, il serait plus fragile et donc moins manipulable. Et puis, je pense que le principal intérêt d’un imagier est de pouvoir être présent auprès des enfants pour échanger avec eux autour des mots qui se trouvent dans le livre et ainsi les encourager à s’exprimer et participer avec eux au développement du langage.

Mes tout petits bémols viendraient plutôt d’une ou deux textures que j’estime peu fidèles à la réalité (une peau de cochon en feutrine par exemple), à la qualité du miroir (qui reflète une image floue) et du fait que le poisson qui se trouve dans l’assiette soit représenté par un filet de saumon ET un poisson pâné … En dehors de ces détails, vous l’aurez compris, je recommande grandement ce livre pour les enfants, à partir de 1 an environ.

Et tous ceux qui l’ont eu entre les mains à la maison l’ont aimé ; c’est bien ça le principal ! 🙂

 

Le connaissez-vous ? Avez-vous d’autres imagiers à me recommander pour les tout-petits ?

 

À très vite,

Céline.

 

 

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