Je partage avec vous aujourd’hui mon coup de coeur
pour les vidéos passionnantes d’un expert en neurosciences
sur la manière dont nous sollicitons notre cerveau pour apprendre.
Je ne sais pas si c’est pareil pour vous, mais, a fortiori depuis que je suis maman, j’aimerais me plonger dans beaucoup plus de livres que je n’en ai (/ prends) réellement le temps … Du coup, quand un sujet me plaît, j’apprécie le fait de pouvoir regarder des vidéos éclairantes et inspirantes sans avoir à attendre le jour où je pourrai enfin me plonger sur un support écrit. (Bon, généralement, ça ne fait qu’allonger ma liste de livres à lire, mais c’est déjà ça … ;-) ). C’est ce qui s’est passé avec Idriss Aberkane, une jolie découverte que je partage avec vous en attendant de me procurer ses bouquins.
Idriss Aberkane est titulaire de 3 doctorats dont un en « neurosciences cognitives et économie de la connaissance ». Il enseigne à l’école Centrale, a été chercheur associé à Polytechnique et chercheur invité à Stanford, et donne des conférences sur le fonctionnement du cerveau. Il est connu pour chercher à démocratiser les neurosciences, à travers ses vidéos, apparitions médiatiques ou ses livres « Libérez votre cerveau » et « L’âge de la connaissance ».
Ce qui me plaît dans ses vidéos, c’est qu’elles expliquent, de manière très simple et avec beaucoup de métaphores, la façon dont nous pourrions optimiser l’utilisation que nous faisons de notre cerveau. Il rappelle qu’il est naturel (et efficace !) d’apprendre par le jeu et démontre en quoi l’école telle qu’elle existe aujourd’hui ne correspond plus à la façon optimale d’acquérir de la connaissance.
Trêve de bons discours, voici une de ses vidéos : 😉
Connaissez-vous Idriss Aberkane ?
Avez-vous déjà lu un de ses livres ? Qu’en avez-vous pensé ?
À très vite,
Céline.
J’ai un à priori particulier avec ce monsieur car j’avais commencé à rajouter ses livres dans ma liste de piles à lire quand je suis tombée sur de nombreux articles décrivant tous les mensonges de son CV (il n’est par exemple absolument pas docteur en neurosciences). Ça m’avait franchement refroidie de découvrir via plusieurs sources différentes qu’il était décrit au mieux comme un « storyteller doué » et au pire comme un charlatan. Du coup, j’ai laissé tomber et rendu ses livres à la bibliothèque.
D’autant que j’ai déjà vécu une « déception » une fois, en découvrant que Céline Alvarez est elle aussi assez critiquée pour avoir beaucoup enjolivé son expérience et arrangé l’histoire pour qu’elle se raconte bien et émeuve l’audimat. Moi qui avait adoré son livre (il avait vraiment été une révélation pour moi), ça m’avait un peu énervé : suis-je la cible (naïve) visée ? ou bien est-ce que les critiques ne sont « que des jaloux » ? J’ai préféré sagement ne pas aller plus loin dans mes recherches et ne pas éluder la question : la technique de l’autruche, meilleur moyen de ne pas être déçue !
J’avais, moi aussi, entendu parler des rumeurs qui courent sur un éventuel trucage de son CV. Pour y répondre, Idriss Aberkane s’était senti « obligé » de justifier son parcours, en publiant notamment son CV sur son site : http://idrissaberkane.org/index.php/cv/
En ce qui me concerne, quand bien même son CV aurait été enjolivé afin de lui donner plus de crédibilité (ce qui ne semblerait, à priori donc, pas être le cas), il n’en reste pas moins que je trouve que le message qu’il veut faire passer est extrêmement intéressant. Et j’y suis très sensible. Il explique d’ailleurs, dans cette vidéo, https://www.youtube.com/watch?v=q8zrgn7r1kQ , qu’il a été attaqué sur son CV à défaut de l’être sur ses idées. Et ce sont elles que je choisis de retenir.
Je comprends que l’on puisse être déçu lorsque des personnes qui défendent des causes en lesquelles on croit (notamment l’enfance, l’éducation …) sont soupçonnées d’avoir fait du storytelling excessif, (je n’étais pas au courant de cela pour Céline Alvarez), mais j’estime que beaucoup de personnes, également, cherchent à trouver n’importe quel prétexte pour les attaquer, tout bonnement car les contenus de leurs messages dérangent. Ils s’en retrouvent égratignés et c’est finalement la cause qu’ils défendent qui est desservie. Je choisis donc de ne pas starifier ce genre de personnes (elles ont certainement des défauts comme tout le monde, et j’imagine que tout ce qu’elles font n’est certainement pas aussi beau, lisse et parfait qu’elles le sous-entendent) mais je reste sensible aux messages qu’ils transmettent, et qui, chez l’un comme chez l’autre, ont un écho en moi.