Non seulement les aliments transformés coûtent cher, mais ils sont, en plus, généralement bourrés de sel, de gras, de sucres (donc pas du tout diététiques) et truffés d’additifs qui n’ont rien à voir avec ce que le corps humain est censé ingérer pour se maintenir en bonne santé.
Seulement, après une journée de boulot et avec des enfants à la maison, il n’est pas toujours facile de trouver le temps de cuisiner. On peut donc être souvent tenté par la rapidité et la simplicité d’un plat industriel surgelé.
À la maison, nous avons fait le choix de prendre quand-même (presque toujours) le temps de cuisiner. Je vous dis pourquoi et vous explique comment nous nous organisons.
Pourquoi nous cuisinons ?
Pour nous recentrer sur l’essentiel :
Prendre le temps de cuisiner (comme consacrer du temps à n’importe quoi d’autre d’ailleurs), ça reste d’abord un choix. Pour nous, l’alimentation est une priorité, et ce, d’autant plus depuis que nous avons des enfants. Nous sommes tous de grands gourmands à la maison, nous aimons les bons produits et nous (les parents) considérons qu’une alimentation saine est primordiale.
Et quand on se sent concerné par un sujet, on trouve toujours du temps à y consacrer. Donc nous cuisinons.
Pour nous, il est plus important de préparer nos repas du lendemain que de regarder un truc par défaut à la télé donc nous faisons ça le soir quand les enfants sont couchés et nous ne considérons pas cela comme un perte de temps mais comme un petit plaisir simple du quotidien.
Pour le goût :
Personnellement, je trouve qu’entre un plat fait maison et un produit acheté en boîte ou surgelé, il n’y a pas photo en termes de saveurs. Avec les produits frais, on a des produits plus authentiques. Et, pour les grands gourmands que nous sommes, le goût, c’est essentiel.
Pour l’aspect nutritionnel :
Cuisiner des produits frais nous permet de manger bien plus équilibré que si nous achetions « l’équivalent » tout fait en supermarché. Les plats achetés sont généralement en sauces, très salés (tout en étant trop sucrés) et gras. A contrario, les produits frais sont plus riches en vitamines et nutriments. Cuisiner nous évite de prendre du poids.
Pour savoir ce qu’on met dans nos assiettes :
Cuisiner des produits frais nous évite d’acheter des produits contenant conservateurs et autres additifs. Nous mangeons donc plus sainement. Et ce sujet nous interpelle particulièrement pour la santé des loulous.
Pour le prix :
On entend souvent, à tort, l’argument qu’acheter des produits frais coûte plus cher que les produits industriels. Or, c’est en se passant de l’industriel (paquets de biscuits, bonbons, sodas, jus de fruits, sauces toutes faites …) qu’on fait le plus d’économies.
Pour inculquer de bonnes habitudes alimentaires à nos enfants :
Les habitudes alimentaires acquises durant l’enfance influencent grandement notre consommation à l’âge adulte. C’est pourquoi, nous espérons qu’en habituant nos enfants à manger sainement, ils conserveront ces habitudes plus tard.
Pour partager de bons moments avec nos enfants :
Cuisiner avec les enfants, c’est encore mieux ! Ça nous permet de partager des moments ensemble, ça donne envie aux enfants de goûter à tout, ça les responsabilise car ils se sentent impliqués et valorisés dans leurs tâches, ça développe tous leurs sens (toucher, vue, odorat, goût, ouïe).
Nous cuisinons avec notre plus grand quasiment depuis qu’il tient debout. Et nous commençons à le faire avec notre plus jeune aussi. En fonction des âges, les responsabilités sont différentes, mais ils savent très vite transvaser dans un plat ce qu’on vient de couper, jeter les épluchures à la poubelle, mélanger, etc.
Mais alors comment faire pour réussir à cuisiner quand on ne passe déjà que deux heures par jour avec ses enfants ?
La clé : S’OR-GA-NI-SER
Préparer des repas simples
Quand je vous dis qu’à la maison, on cuisine, il faut savoir de quoi on parle … Nous ne faisons pas de repas élaborés en semaine, j’entends par là des plats longs à préparer, avec une recette à suivre et une tonne d’ingrédients à faire mariner, précuire, laisser refroidir avant l’étape suivante, etc. Nous nous réservons ces plaisirs-là pour les week-ends ou les vacances, généralement quand nous avons quelque chose à fêter ou du monde à la maison. Pour la semaine, nous nous contentons de plats basiques préparés avec des produits frais cuits à la vapeur.
Nos repas sont donc souvent très simples :
– un ou deux légumes ou crudités
– avec un féculent (pâtes, riz, pommes de terre, patates douces, boulgour, quinoa, etc.)
– et une protéine le midi (animale ou végétale).
(On ajoute à tout ça des petites épices pour les saveurs, un peu d’huile vierge pour le bon gras, et basta).
– On n’oublie jamais de manger un bon fromage le midi et un laitage simple (de type yaourt) le soir
– avec un peu de pain complet
et un fruit en guise de dessert (le midi)
C’est tout simple mais, avec de bons produits, c’est toujours bon, plein de saveurs et rapide à préparer. Les enfants aiment et nous aussi.
Cuisiner à l’avance
Parce qu’on a énormément de choses à gérer le soir dans un laps de temps très court (aller chercher les enfants, préparer le dîner, leur donner le bain, préparer les affaires pour le lendemain, dîner, lire les petites histoires du soir, les coucher, etc.) tout en essayant de profiter du temps passé avec eux, nous avons choisi de préparer nos repas à l’avance afin :
– de ne pas cuisiner au détriment de ces instants ensemble le soir qui passent à toute vitesse
– de ne pas les faire trop patienter (car généralement le soir, ils ont faim et sont crevés)
– de ne pas stresser en ayant à tout faire en même temps et en se disant constamment qu’on est en retard
Nous essayons donc d’en faire une partie le week-end et le reste le soir une fois les enfants couchés : éplucher et couper les légumes en morceaux (c’est ça le plus long avec les produits frais), en cuire une partie que nous mettons dans des boîtes au frigo pour un ou deux repas (ça nous fera des légumes tout prêts qui n’auront plus qu’à être réchauffés rapidos à la poêle (plus vite qu’une pizza surgelée à passer au four) ; en conserver une partie crue que nous n’aurons qu’à cuire quand nous aurons une minute.
Faire de grandes quantités
Pour anticiper et gagner du temps, nous essayons fréquemment d’acheter le double de la quantité dont nous avons besoin. Nous cuisinons le tout et congelons le surplus. Et nous faisons ça pour les repas de tous les jours comme pour les bons petits plats du week-end. Nous avons ainsi régulièrement des plats tout prêts pour toute la famille, des desserts qui nous attendent pour nos soirées en amoureux, des apéros pour les soirées improvisées avec les copains.
Et lorsque nous achetons du bon pain frais, nous en prenons systématiquement deux ou trois (pour ne pas avoir à sortir en acheter tous les jours) que nous le congelons.
Lâcher du lest et accepter de faire des entorses
Comme la vie n’est pas linéaire, il y a parfois des imprévus qui viennent bousculer l’organisation du quotidien : nous pouvons rentrer plus tard que prévu, être fatigués, malades, ou avoir simplement la flemme. C’est ce genre de soirs où il peut être bon d’avoir seulement à sortir et réchauffer des légumes du congélo. Et si, pour une fois, nous mangeons des légumes surgelés ou une conserve de maïs, tant pis, il n’y a pas de quoi se culpabiliser.
Je pense notamment aux mois qui ont suivi la naissance de notre deuxième loulou. Nous étions particulièrement fatigués et il nous arrivait, plus que de raison, de sortir des légumes tout prêts.
En terme de gestion des priorités, il vaut mieux (à mon sens) privilégier les moments de qualité que l’on passe avec ses enfants (même s’ils sont courts) plutôt que de passer ses soirées à cuisiner et au détriment des instants d’échanges en famille. Arrêtons donc de culpabiliser quoi qu’on prenne comme décision …
Et vous, comment vous organisez-vous pour les repas du quotidien avec vos enfants ? Quelles sont vos priorités ? Réussissez-vous à vous dégager suffisamment de temps pour profiter de bons moments en famille ? J’espère avoir vos retours pour qu’on puisse échanger nos bonnes idées ! 🙂
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Bon week-end !
Céline.
Bravo pour cet article, je partage et j’applique à 200%! Prenons le temps pour nos enfants car cela leur apporte tellement… Une petite anecdote: mon fils a 2 ans et demi et il ne sait pas vraiment ce que c’est une boisson sucrée du type sirop ou jus de fruit. Quand il a soif il boit de l’eau et en dessert il a le plus souvent des fruits frais ou secs (il adore notamment les canneberges). Une fois au resto, exceptionnellement, on lui a pris un sirop de grenadine pour qu’il découvre un peu ça aussi…et il n’a pas aimé du tout. Il a dit qu’il préférait boire de l’eau 🙂 et manger une boule de glace au chocolat en dessert. Pas mal comme compromis à trouver pour un p’tit bout!
Merci ! 😉
Notre Loulou était comme ça aussi. Une fois où il avait eu des bonbons à un anniversaire, il nous a dit que ça n’était pas bon et les avait recrachés. J’étais plutôt contente 🙂 Mais récemment, et en grandissant, (il a plus de 3 ans), il commence à être attiré par ce que les autres enfants ont. Il apprécie de boire un jus de fruit quand on a un apéro et de manger les petits trucs qu’on n’a pas à la maison (notamment Kiri et Nutella) quand il est chez les grands-parents.
Je me dis que c’est normal pour eux d’être attiré par tout ça (car les enfants s’influencent entre eux et qu’il est difficile de résister à l’appel du sucre pour des tout petits) et que, tant que ça reste festif et occasionnel, ça n’est pas bien méchant.
Bien sûr! Je pars sur le principe qu’il ne faut pas interdire mais juste proposer une belle et saine variété au quotidien. (Excepté l’alcool, les drogues, le café et pour le moment les fruits à coque entiers) tout est acceptable avec modération 😉
😉